Petit road trip du Diamant aux Anses d’arlet pour l’équipe de smileimpact.fr. Sur notre route nous nous sommes arrêtés au bourg de la ville du Diamant, sur son ponton et sur sa plage, cette ville est située dans la presqu’île du Diamant au sud-ouest de la Martinique. En face du village se trouve le célèbre rocher du Diamant, ancien abri de pirates et point fortifié pendant les combats entre Français et Anglais dans les Caraïbes.
Nous avons roulé jusqu’aux Anses d’arlet où nous avons profités de la plage et du coucher de soleil. La plage du bourg de la ville est plutôt agréable, la mer y est limpide et turquoise, le bourg est très joli et authentique.
Tout ce parcours se résume à la fin de cet article dans notre galerie photo, mais nous avons choisi de faire un Focus sur 2 sites historiques rencontrés sur la route.
FOCUS 1 : Mémorial de l’anse cafard
Le 8 avril 1830, un bateau s’écrase sur les rochers de l’anse Cafard, Il est disloqué et pris dans la mer déchainée avec à son bord de nombreux esclaves. Le bateau fut entièrement détruit, 46 cadavres ont été repéchés, 86 captifs, 26 hommes et 60 femmes furent sauvés et recueillis par Dizac (Géreur de l’Habitation plage du Diamant) et ses esclaves.
Ce mémorial est constitué de 15 statues en béton armé de 2,5m rangés en triangle en référence au commerce du même nom( Europe => Afrique => Amérique). La couleur blanche marque la dimension funéraire des lieux où le corps des captifs africains reposent. Enfin le mémorial est orienté à Cap 110° qui correspond au Cap du Golfe de guinée, d’où venait le navire echoué.
FOCUS 2 : Maison du bagnard
Édifiée dans les années 60 au pied du Morne Larcher, cette petite maison à l’architecture particulière fut habitée par son concepteur Médard ARIBOT.
Cet homme avait un véritable talent artistique, en particulier pour les sculptures. La légende dit qu’il aurait été envoyé au bagne pour avoir sculpté l’effigie du Colonel de Coppens( propriétaire de la distillerie de Dizac). Médard était un marginal, il fut condamné en 1933 au bagne à perpétuité, il fut envoyé en Guyane où il vécu dans des conditions épouvantables, ainsi il fut enfermé dans des cachots minuscules.
En 1953, il est rapatrié en Martinique à sa demande, où il repris sa vie solitaire. Il mourut en 1973.
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